CAPORAL
LE CAPORAL LIBÉrÉ
Souvenirs du service militaire à SUIPPES en 1969-70 (texte complet sur AMAZON)
En guise de préface
Certains pourraient se demander si c’est bien utile de revenir sur cette période révolue du service militaire, un évènement disparu pour des générations.
Les prises de position récentes dans la presse d’une partie notable des officiers, certains hauts gradés, montrent que rien n’a changé dans la Grande Muette. Pire, la disparition des appelés livre certains soldats de métier à leur seule vision de la société. A ce compte là conserver une vision républicaine de l’organisation de la nation relève d’un effort méritoire que tous n’accomplissent pas. A point nommé les aventures grotesques et mortelles du dictateur de toutes les Russies ont mis un terme au charme de l’homme providentiel. Le dictateur éclairé s’est démonétisé dans le sang ukrainien.
Il n’empêche. Gageons que renaîtront des dictateurs en herbe. L’armée est un terrain propice. Le monde clos de Suippes dans les années 70 où j’ai vécu cette aventure mérite bien ce témoignage des usages militaires. D’aucuns ignorent la fantaisie et pratiquent une bonne dose d’humour sans le savoir.
Réunir dans un endroit aussi loin de tout un officier maoïste, un aspirant sorti fraîchement de l’ENA et un étudiant naïf, pour les confronter aux chaussures à clous de la sécurité militaire avait de quoi étonner. L’histoire est pourtant vraie.
S’y ajoute la solidarité sans faille des bidasses, une manière humoristique et drôle de lutter contre les vents contraires.